Deux mois après ma rupture, j’avais besoin de me retrouver quelqu’un au plus vite. La chasteté, ça allait bien un moment, et encore. Après avoir passé quelques mois à ne faire que m’engueuler avec une fille très mignonne mais au caractère un peu trop bien trempé, il était temps pour moi de me détendre avec une minette pas trop chiante. Grâce à Rencontres Hards, je trouvai rapidement la proie idéale. Elle s’appelait Amanda et devait terminer son lycée. 18 ans, miam miam miam. Il me semblait clair que ce n’était pas la femme de ma vie. En effet, au fond je n’étais pas parti pour faire absolument parti pour faire le salaud… Mais là, je n’ai pas eu beaucoup de scrupules. Non, ce n’était vraiment pas la femme de ma vie. C’était une petite pucelle qui semblait coincée du cul et cherchait sans doute des sensations fortes pour se dévergonder. Pas de problème, j’étais disposé à lui en donner.
Restait à convaincre ma petite bourgeoise que j’étais celui qui lui fallait. Puisque pour cela j’ai dû faire semblant de m’intéresser à sa vie, autant vous en faire part. La jeune femme en question était fan de dessins animés et de l’Allemagne. Elle avait mis temporairement ses études entre parenthèses pour des raisons médicales. Elle passait donc ses journées devant sa télé et surtout son ordinateur. Ça avait été ma chance. Nous avons discuté à plusieurs reprises pendant de longs moments. Il a été facile d’obtenir un rendez-vous. Je m’étais fait passer pour un grand littéraire plein de culture, chose assez facile avec un moteur de recherche sous la main. La minette était presque déjà conquise, ajouté à cela une photo de moi sous mon meilleur jour, et l’affaire était dans le sac.
Je l’attendis la première fois dans un pub. D’ordinaire, celui-ci était calme, mais j’avais mal choisi mon jour, car il y avait un match de rugby sur grand écran. Je bouillonnais en moi-même. Heureusement, la fille semblait ravie et ne voulut pas que nous changions d’établissement. Je commandai donc les boissons et me mis à l’observer. Elle semblait très très timide, ça allait être dur. Par contre, je relevai quelques aspects positifs dans son physique. Elle était plutôt grande et mince, avec une belle et longue chevelure châtain. Ses yeux glacés me plaisaient également beaucoup. Par contre, elle avait quelques traits du visage un peu moins mignons, mais qu’importe, j’étais là pour baiser. Malgré le boucan et la peine que nous eûmes donc parfois à communiquer, je voyais dans ses yeux que je lui plaisais. C’était l’objectif premier. J’assurerais la prochaine fois.
Madame voulait aller au cinéma. Ce fut donc notre seconde sortie. Pour continuer dans mon trip intello, je lui proposais un petit film réalisé dans une République d’Ex-URSS. A ma grande surprise, elle accepta. Il ne restait plus qu’à assumer. J’eus de la peine à déceler le message du film, mais qu’importe, les quelques scènes un peu comiques me permirent de bien rire et de faire croire que je suivais. Le cinéma, c’est frustrant. On est assis l’un à côté de l’autre, on ne fait rien, on ne peut même pas discuter. C’est pour ça que je ne pus me contenter de cela et l’invitai dans un bar à proximité. Je pus ainsi descendre une bière pendant qu’elle se contentait d’un thé. Je n’allais pas me passer de ma boisson préférée juste pour plaire à une gamine, après tout.
Le troisième rendez-vous fut décidé par elle – ça c’était un bon point – et quand vous en connaîtrez la nature, vous comprendrez facilement que l’idée n’en fut pas de moi. Il s’agissait d’avoir voir des vieilles pierres pré-colombiennes au musée d’histoire. Quelle plaie, c’était super chiant. Néanmoins, je fis semblant de m’y intéresser. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas… Je sentais l’impatience monter en moi et décidai d’accélérer les choses, avant que je ne devienne fou. Je lui proposai donc, de façon un peu téméraire peut-être, de venir chez moi pour regarder un film. Elle ne pouvait pas venir le jour-même mais me promit de faire ça la prochaine fois. Et elle tint parole.
Surprise, le film que je lui fis voir était en fait un court-métrage d’étudiant psychédélique dans lequel j’avais plusieurs fonctions (acteur principal, réalisateur et scénariste), le genre de truc que seuls quelques amis et moi prenions pour un chef-d’œuvre. J’espérais soit l’amuser, soit l’impressionner. Au final, je crois que c’est la première option qui fit effet. Qu’importe, elle était détendue et je pus l’entraîner dans ma chambre. Mais le tour n’était pas joué pour autant. Premièrement, je n’osais pas être aussi dynamique que d’habitude, car cette fille était une petite pucelle coincée. Elle était raide comme un bâton. Je n’allais pas pouvoir lui sauter dessus comme ça, il allait falloir travailler l’approche encore un peu. Par contre, maintenant qu’elle était assise sur mon lit, il était clair que je ne la laisserais pas s’en aller sans tenter quelque chose, ou alors cela voulait dire que j’étais vraiment rouillé.
Pendant les longues minutes durant lesquelles nous bavardâmes sur mon lit, j’essayais prudemment de m’approcher d’elle, de trouver des prétextes pour la toucher. Elle ne résistait pas. Elle ne bougeait guère mais semblait véritablement apprécier mes démarches. Le moment où je réussis à entrelacer mes jambes avec les siennes fut important, mais moins décisif que l’étrange trip qui suivit. Elle m’avoua, je ne sais plus pourquoi, qu’elle aimerait beaucoup mordre les gens. Ce vampirisme ne m’excita pas véritablement, mais étant donné que depuis que nous avions abordé ce sujet, elle fixait bizarrement mes épaules, je lui proposai de se laisser aller. Elle me demanda trois fois d’un regard soudain très vif si j’étais vraiment d’accord. J’acquiescai et elle s’amusa donc à me mordre les épaules, ce qui ne me dérangea guère, vu le peu de force qu’elle avait dans la mâchoire, et me permit de la toucher de plus près. Ensuite, elle se rassit dans la même position qu’avant et me demanda d’un autre très naïf ce que moi j’aimais. Je me laissai alors aller et lui fis un rapide baiser sur la bouche, et elle prit un regard étonné. Décidément, elle était très très naïve. Mais je n’osai pas continuer et nous reprîmes notre discussion comme si de rien n’était, si ce n’est que je fus de plus en plus collant et finis par la prendre dans mes bras, sans rien faire de plus.
Mais ce qui devait arriver arriva. Je me mis à l’embrasser. Elle répondit favorablement. Je devinai rapidement qu’elle avait très peu d’expérience en la matière. Elle était très maladroite et j’essayais de la guider de mon mieux. Rapidement, je m’occupai de sa poitrine. Malgré le fait qu’elle était toute mince, il y avait quand même largement de quoi toucher, ce qui me ravit évidemment. J’entrepris ensuite de lui caresser les jambes, en prenant bien soin de passer de temps en temps au-dessus de sa chatte. Elle semblait toujours volontaire. Il fallait maintenant que je la débarrasse de son gilet épais, afin de mieux sentir la chaleur de sa peau. Une fois qu’elle fut en petite tenue, elle me fit comprendre qu’elle voulait une petite pause. Il faut dire que rien que les baisers profonds semblaient être pour elle une vraie révélation demandant beaucoup d’efforts et de concentration. Moi, ça m’amusait d’avoir affaire à une débutante totale. Il était clair que c’était une pucelle professionnelle. Je la fixai d’un air de satisfaction qui lui donna envie de me dire quelque chose. Elle sembla réfléchir puis me dit d’un faux air coquin :
– Tu pensais que j’étais coincée, n’est-ce pas ?
Je ne me souviens pas de ce que j’ai répondu, mais je sais ce que j’ai pensé. Tout était comme je l’avais deviné. La petite pucelle s’était motivée pour avoir des sensations fortes. Il était temps maintenant de lui offrir le grand frisson. A présent, je pourrais romancer en disant que nous avons baisé comme des malades et que, d’un claquement de doigts, elle est devenue une amante formidable. Mais il n’en a rien été. J’ai simplement eu le grand plaisir de me faire une petite pucelle toute timide et raide comme un poteau électrique. Qu’importe, j’ai tout de même pris mon pied, principalement en me répétant que j’étais en train de lui faire perdre sa virginité, et en profitant un maximum de son corps.
Je n’ai plus revu Amanda à la suite de cette histoire. J’ai reçu de sa part plusieurs messages plutôt contradictoires. Je serais malhonnête de cacher ma déception, malgré le fait que j’avais eu le principal. Peut-être tout cela avait-il été trop vite pour elle ? Je ne le sais pas. Je me suis fait plusieurs hypothèses. Mais je ne me suis pas pris la tête trop longtemps et suis passé à autre chose. Il y avait une foule de nanas qui faisaient la queue et je ne voulais pas trop les faire attendre.